Sac de menthe poivrée fraîchement cueillie.
Une fois cueillie, je sèche la plante et la conditionne en bocal. Ceci, me permet d’attendre d’avoir un volume de plante intéressant à distiller, tout en me donnant l’occasion de déguster des infusions de cette dernière.
Tonneau de récupération d’eau de refroidissement.
La distillation, c’est aussi un certain volume d’eau de « réfrigération ». La première distillation que j’ai effectué, cette eau finissait dans l’évier. Cette situation de me plaisait guère. J’ai donc décidé de trouver un moyen d’en faire profiter le jardin. En installant un tonneau de 120l.
Menthe séchée prête a être chargée dans la colonne aromatique de l’alambic.
La distillation est une opération longue et qui demande de la surveillance. La faire découvrir aux enfants semble un défi. Comme ils ont pris l’habitude de se promener dans le jardin de plantes médicinales, qu’ils savent avec quelle plante ils ne risquent rien et qu’ils ont participé aux récoltes. Le défi est un peu moins difficile à relever. Ils connaissent ainsi l’infusion, l’hydrolat et l’huile essentielle.
Colonne aromatique remplie et montée sur la chaudière
Ampoule de décantation qui reçois l’hydrolat en bas et l’huile essentielle en suspension sur ce dernier
Fiole d’huile essentielle Mentha piperita. Environ 5ml, cela correspond à 1-3% du volume de la plante. Sur les trois litres d’eau utilisé, nous avons pu tirer deux litres d’hydrolat. Nous en gardons une partie pour la famille et le solde est vendu en bouteille de 200ml.
Résidu après distillation. Sur trois litres d’eau, un litre est perdu en grande partie entre le fond de la chaudière et la plante sèche. La distillation est une belle aventure.
En attendant la prochaine distillation, n’hésitez pas à me contacter et passez tous une excellente journée.
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