Spagyrie

Acquérir des connaissances que le système scolaire n’offre pas. Travailler la matière, s’intéresser aux plantes, tester différentes formes galéniques. Puis passer à l’art de la distillation. Dans ce sens, quoi de plus naturel que de se former ensuite à la Spagyrie?

Spagyrie – du grec SPAO (séparer) et AGEIRO (réunir) – est une science rattachée à l’alchimie. Paracelse (1493 – 1541), médecin errant, en a décrit les principes et la pratiquait. «Il n’y a que des demi-vérités», pourrait-être une phrase qui le qualifie. Rebelle, il remettait en question la pratique de la médecine de son époque (la Renaissance), ce qui lui a apporté nombre d’ennemis.

Au départ de la formation, je m’imaginais beaucoup travailler en laboratoire. Pourtant, les premiers aspects pratiques abordés en Spagyrie furent le magnétisme, l’énergétique du corps humain, le dialogue avec l’invisible. Autrement dit: interroger sa propre intuition. La surprise a été de taille! La Spagyrie prend en compte la globalité de l’être selon trois principes: son corps, son esprit et son âme. Maintenant que j’écris ces lignes, tout cela coule de source. Les soins énergétiques font partie intégrante de cette discipline.

J’ai donc ressorti mon pendule et mes runes. Et j’apprends à lâcher prise, pour mon plus grand bien. Car faire preuve de résilience, laisser s’écouler l’espace temps, comprendre que nous faisons partie d’un tout et connaître sa voie est des plus réconfortant.

Je vous encourage donc en ce sens et vous souhaite de belles découvertes sur vos mondes intérieurs où sommeillent vos vérités.